L’enfance.
Quoi de plus beau que l’enfance,
Ni précaution, ni prudence,
Cette joie de découvrir,
Toutes ces choses qui invitent à s’en nourrir...
Il veut ci, il veut ça,
Vous lui offrez ci, vous lui offrez ça,
Mais vous pourrez lui offrir toutes ces choses,
Il en restera une que vous ne pourrez lui acheter,
Je m’en vais vous la dicter,
Prenez en note au travers de cette prose.
O bien sûr certains diront,
Que cela ne vaut pas quelques coups de crayons,
Oui mais lorsque cet enfant vous appelle maman,
A chaque fois, cela vous envahit en dedans.
Pour ne pas faire de jaloux, il peut aussi vous appeler papa.
Et là vous vous dites que c’est merveilleux,
Car ainsi il n’y a pas mieux,
Vous pensez avoir fait quelque chose de bien pour une fois.
Un enfant ça vous regarde avec ce regarde avide,
Où l’on n’y trouvera jamais un grand vide,
Avide de connaissances et de savoir,
Lorsque vous l’aidez à faire ses devoirs.
Il n’a cependant pas de compassion pour vous,
Il faut l’accepter ainsi c’est tout,
Il finira bien par grandir,
Il aura tout le temps de vous appréhender dans l’avenir.
C’est certain il vous badigeonne vos murs,
À coups de crayons ou de peinture,
Mais quand vient le temps des câlins,
Il ne rechigne devant rien.
Alors à tous les parents qui ne l’auraient pas compris,
Inutile de vous cacher à l’infini,
Votre enfant a besoin de vous,
Et quoi que vous pourriez en penser,
S’il ne peut pas y prendre goût,
Vous finirez par le regretter.